En 1113, des pêcheurs au large de Granville remontent dans leurs filets en bois, une vierge à l'enfant. Ils décidèrent de l'installer sur un autel, sur la roque ou elle a été découverte (appellé roque de Lihou). Un vitrail de l'église de Carolles raconte cette histoire. Cette découverte déclencha la construction de l'église notre dame, une église en bois. De nombreux pèlerins se rendent à Granville pour vénérer la vierge. La statue originale a disparu au XIVè siècle. Elle fut remplacé au XVè siècle par celle actuelle en calcaire de Caen. Les raisons de la disparition de la statue sont inconnues. La Vierge du Cap Lihou est couronnée de fleurs de lys. Elle porte l'enfant Jésus sur sa hanche gauche qui joue avec une colombe, symbole de l'Immaculée Conception. Pendant la Révolution française, une femme la conserve chez elle pendant 10 ans, ce qui la sauve de destruction. Elle est ensuite transportée à l'ancien hospice de la rue Saint-Sauveur, à Granville, où elle orne l'entrée du bâtiment. Le curé Gombert de Saint-Pair-sur-Mer la re-découvrit en 1902, dans un recoin de l'hospice. Le père Turgot doyen de Granville, la réinstalla alors dans l'église Notre-Dame cette même année . Pendant la 2nd guerre mondiale, la haute-ville et donc l'église notre dame sont évacués par les allemand. Les granvillais décident alors de l'installer dans l'église de l'ancien hôpital du Lude (aujourd'hui disparu). Elle fut remonté dans l'église après la guerre.

Une inspiration pour Christian Dior...

Et quand on regarde bien, on peut même observer qu'elle porte une longue robe plissée, retenue par une ceinture, cette mode lancée par Christian Dior, Le célèbre couturier granvillais.

De nombreux ex-voto se trouvent dans l'église, ces plaques de marbre au mur ou maquettes de bateaux accrochées au plafond sont autant de remerciements de marins rentrés au port. Un grand hommage a lieu chaque année : Le Grand pardon, le dernier dimanche de juillet. Né après la Seconde Guerre mondiale pour remercier Notre-Dame du Cap-Lihou d’avoir protégé la ville des bombardements, le Grand pardon est une tradition récente qui illustre la vigueur de la dévotion mariale sur cette terre normande. Ce sont environ 1300 personnes qui se réunissent chaque année pour cette grande fête.