La Bavolette est le nom de la coiffe Granvillaise. Elle était portée par les femmes Granvillaises. Aujourd'hui, elle est seulement arborée lors des fêtes et cérémonies de Granville principalement par les demoiselles de Granville. Elle est de couleur blanche et se porte traditionnelement avec une cape noir.

 

Sa forme: A l'avant, elle est composée d'un rabat qui part du centre, va vers l'exterieur en longant la tête puis revient vers le millieu, et ce de chaque coté de manière à faire une symétrie.

L'arrière, quant à lui, a une forme bombée et couvre les cheveux.

 

 

Une explication qui en vaut une autre:

Selon Victor Le Montier, avocat et historien de Granville, la Bavolette a remplacé la coiffe d’apparat, la Dauphine, très appréciée par l’aristocratie dans l’ancien régime.

 

Une Granville, Thérèse de Péronne, portait la Dauphine pour accueillir la duchesse d’Angoulême lors de sa venue à Granville en 1828. Cette surcharge d’ornements amusa les visiteurs et bien sûr la Duchesse mais cette moquerie vexa les jeunes filles de Granville. Alors, pour faire plus simple à l’avenir, on abandonna la Dauphine pour se coiffer du Bavolet ou Bavolette, coiffe paysanne qui couvrait la nuque, un des côtés et l’arrière de la tête.